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 Versus
Auteur : Antoine Chainas
Année : 2008
Langue d'origine : français


5/10 (1 critique)


Histoire :
Le major Paul Nazutti de la brigade des mineurs a fini par ne plus supporter aucune facette du genre humain. A force d’être confronté aux pervers, violeurs et pédophiles etc. il ne respecte plus rien, et surtout pas la loi, lorsqu’il s’agit de parvenir à ses fins.
D’années en années, il use ainsi partenaires sur partenaires. Un jour, on lui confie Andreotti. Le jeune homme a été mis sur la touche pour avoir trop bien fait son métier.
L’improbable tandem va devoir se lancer dans une traque aussi improbable, celle d’un tueur en série ne s’attaquant qu’aux pédophiles.
 
Critique par Virginie postée le 22-12-2009 à 22:51
Note : 5/10
Pour Antoine Chainas, un polar se doit sans doute d’être plus noir que noir. C’est ce qui ressort de la lecture de plus de 500 pages marquées par un usage presque excessif de l’argot et imprégnées d’une violence sans nom.
Rien ne va dans Versus et rien n’ira jamais plus. Les flics sont cassés. Les personnes qu’ils croisent sont toutes des victimes potentielles. Mais aussi des coupables, responsables de leur propre perte. Quant aux femmes… L’auteur - dont on ne peut ignorer, à la lecture, qu’il est un mâle, un vrai - leur inflige des pensées bien peu féminines justement.
Agressif, le livre devient rapidement dérangeant, se penchant, visiblement avec délice, sur les tréfonds peu ragoutants de l’âme humaine. Tout y passe et rien n’est épargné. De fait, le lecteur sera donc tenté de reposer maintes fois le livre sur l’étagère pour l’y laisser – et les longueurs ne le convaincront pas du contraire. S’il ne l’a bien sûr pas abandonné dès les premières pages, buttant sur un argot omniprésent et dont l’utilisation se révèle superficielle et au final assez nocive.
Ce serait dommage. Car quelques fois, aux détours de deux descriptions remuant les tripes, une envolée lyrique frappe le lecteur. Quelques mots alignés qui font sens et dévoilent tout le potentiel de l’auteur. Un plaisir fugace, car très vite les travers reprennent. Argot, misère de l’Humanité, travers et désirs malsains inavoués. La noirceur revient entourer les deux policiers. Et c’est bien connu, dans le noir, on n’y voit rien.


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