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 The King's Speech (Le discours d'un roi)
Réalisateur : Tom Hooper
Année : 2010
Acteurs : Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham-Carter
Pays : Royaume-Uni


10/10 (1 critique)


Synopsis :
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI suite à l’abdication de son frère Edouard VIII. D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
 
Critique par Evelyne postée le 09-05-2011 à 07:14
Note : 10/10
Le Discours d'un roi possède cette vertu que j'aime dans un film : il met irrémédiablement de bonne humeur à la sortie de la séance, et même plusieurs jours après l'avoir vu.

C'est une histoire toute simple, celle d'une amitié qui naît entre deux grands hommes, et d'un processus de guérison qui tient presque du miracle. Une histoire qui aurait pu être longuette, insipide et bavarde. Pourtant, rien de tout cela : tout tient la route dans ce film, depuis les images, superbes, jusqu'à la prestation des acteurs, irréprochables. Le rythme est si bien géré qu'on ne voit pas passer les deux heures, qui nous plongent dans le quotidien de Bertie, ce cadet de famille qui avait l'étoffe d'un roi, mais à qui il manquait l'élocution.

La mise en scène, impeccable, s'ouvre sur le discours chaotique, laborieux, crispant à souhait, de la clôture de la British Empire Exhibition, et se ferme sur celui, poignant, tout en retenue et en maîtrise, de l'entrée en guerre du Royaume-Uni. Entre les deux, Lionel et Bertie, qui apprennent à se connaître, se houspillent, se méfient, se lient et se secourent l'un l'autre.

En bref, ce petit chef d'oeuvre mérite amplement les récompenses qu'il a obtenues, et la performance inouïe de Colin Firth n'y est pas étrangère. Mais s'il n'y avait eu que lui pour porter le film, celui-ci n'aurait sans doute pas autant gagné les coeurs. Heureusement, Geoffrey Rush, Helena Bonham-Carter, Jennifer Ehle (celle-là même qui donnait la réplique à Colin Firth dans Pride and Prejudice en 1995) sont tout aussi excellents dans leurs rôles respectifs.

Un dernier coup de coeur également pour la musique, qui accompagne à merveille chaque événement de l'histoire, du plus léger au plus grave.

Un délice !


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