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 Bowfinger (Bowfinger, roi d'Hollywood)
Réalisateur : Frank Oz
Année : 1999
Acteurs : Steve Martin, Eddy Murphy, Heather Graham, Christine Baranski
Pays : Etats Unis


7/10 (1 critique)


Synopsis :
Bobby Bowfinger, directeur de la Bowfinger International Picture, est l'archétype du cinéaste raté, mais incapable d'abandonner ses rêves. Son affectueuse petite équipe le soutien d'ailleurs tant et si bien qu'il ne parvient pas à leur avouer que le producteur comme l'acteur vedette, Kit Ramsey, envisagés pour son prochain film, lui ont tous deux claqué la porte au nez. Qu'importe, la B.I.P. tournera le film avec Kit en vedette... quitte à ce que ce soit à l'insu de celui-ci.
 
Critique par Julie postée le 28-12-2008 à 22:28
Note : 7/10
Les films qui traitent de cinéma ne sont jamais plus réussis quand ils finissent par laisser échapper, entre férocité critique et satire mordante, un peu de tendresse. C’était le cas du « Hollywood Ending » de Woody Allen et c’est celui de ce Bowfinger qui, sans atteindre la maitrise rythmique de Death At A Funeral, prouvait déjà quelques années plus tôt le talent de Frank Oz pour les comédies.

Dans cette mise en abime, chacun fait ce qu’il fait le mieux avec une auto dérision délicieuse : Eddie Murphy n’a jamais été aussi drôle en ne faisant… que du Eddie Murphy, Christine Baranski est (géniale) plus théâtreuse qu’on ne l’imaginait possible et Heather Graham est formidable de fausse niaiserie typiquement hollywoodienne. Les situations délirantes s’enchainent pour parvenir à tourner ce film impossible, faisant passer « Bowfinger » tour à tour du burlesque à l’absurde ou à la dérision totale pour finir par dessiner un hommage sincère au système D et surtout au cinéma de série Z (qu’on aimerait voir ce navet ici tourné, « The Chubby Rain / La pluie molle », en vrai sur grand écran !)

Le tout donne un film plus gentiment moqueur que véritablement acide, qui aurait sans doute gagné à dynamiter un peu plus encore le système hollywoodien (on note en effet une légère baisse de rythme pile au moment où Bobby Bowfinger se « découvre une conscience »), mais qui ne l’empêche pas de fait rire 90 minutes durant D’ailleurs, s'il avait pu le voir, Ed Wood aurait sans doute souri. Même malgré lui.


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