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 Ziegfeld Follies
Réalisateur : Vincente Minnelli
Année : 1946
Acteurs : William Powell, Fred Astaire, Lucille Bremer, Gene Kelly, Cyd Charisse, Esther Williams, Judy Garland...
Pays : Etats Unis


6/10 (1 critique)


Synopsis :
"Ziegfeld Follies" fut une revue théâtrale prestigieuse, qui anima Broadway entre 1907 et 1931, à la façon des Folies Bergères françaises. Florenz Ziegfeld, son créateur, imagine depuis le Paradis ce que seraient ses Follies en 1946... donnant lieu à une série de numéros de danse entrecoupés de sketch, interprétés par les plus grands artistes d'aujourd'hui.
 
Critique par Evelyne postée le 04-11-2009 à 14:03
Note : 6/10
Lorsque j'étais petite, Ziegfeld Follies, avec ses danseuses vaporeuses, ses chansons éthérées et ses sketchs, m'avait émerveillée. Aujourd'hui, bien des années plus tard, le constat est moins heureux.

Ziegfeld Follies est une succession de saynètes mettant en vedette des artistes de l'époque : le danseur et comédien Fred Astaire, la chanteuse Lena Horne, la nageuse Esther Williams ou encore les comiques Fanny Brice et Victor Moore. Et si certaines des chorégraphies font encore rêver, d'autres mises en scène paraissent longuettes ou datées. De même pour les sketchs, où les acteurs en font des tonnes pour un résultat pas forcément heureux.

Cependant, il reste dans ce film d'excellents moments. Le premier sketch, où un homme tente de téléphoner et se butte à une opératrice bornée, utilise certes un humour et des mimiques particulières de cette époque, mais ravira tous ceux qui sont encore écroulés de rire devant Arsenic et Vieilles Dentelles ou Certains l'aiment chaud.

Les apparitions de Fred Astaire sont quant à elles un régal pour les yeux. On regrettera cependant la fadeur de sa partenaire Lucille Bremer, qui n'a ni l'élégance intemporelle d'une Cyd Charisse, ni le charme mutin d'une Ginger Rogers. Le point d'orgue du film est composé par le duo entre Fred Astaire et Gene Kelly, dont le style et l'humour se lient particulièrement bien.
L'apparition mi-sketch mi-chanson de Judy Garland en stââââr de cinéma éthérée et distraite est elle aussi très réussie, nous montrant une Judy Garland quasi à contre-emploi, douée d'un talent comique que je ne lui soupçonnais pas spécialement.
Enfin, une mention spéciale pour l'apparition de Cyd Charisse au début et à la fin du film, dont les jambes interminables n'ont pas fini de me faire rêver.

Ziegfeld Follies est aujourd'hui une curiosité, destinée surtout aux aficionados des comédies musicales de cette époque. Les autres passeront leur chemin, et préféreront sans doute un Chantons sous la pluie plus accessible et moins ennuyeux.


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