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 (500) Days of Summer ((500) jours ensemble)
Réalisateur : Marc Webb
Année : 2009
Acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Zooey Deschanel, Matthew Gray Gubler, Chloe Moretz
Pays : Etats Unis


9/10 (1 critique)


Synopsis :
C'est l'histoire d'un garçon qui rencontre une fille, et en tombe amoureux.
Mais ça n'est pas une histoire d'amour...
 
Critique par Julie postée le 11-11-2009 à 13:34
Note : 9/10
Très jolie surprise que ce petit film, empli de bonnes idées, de dialogues savoureux, de petits moments lourds de sens, et qui vous fait malgré tout quitter la salle le cœur léger.

(500) days of summer peut d'abord apparaître comme une somme de savoirs faire : scénario fin, montage intelligent, alchimie parfaite entre les deux vedettes, seconds rôles consistants et bien joués (la petite sœur du héros est tout bonnement fabuleuse) bande son sympathique appropriée et mise en scène ciselée... même la photographie est joliment soignée dans ce film de genre qui se défait joyeusement de ses codes.

Mais derrière cette addition de talents, il semble y avoir autre chose, l'ingrédient magique indéfinissable qui fait que la mayonnaise prend, que certains films savent vous toucher quand d'autres qui semblent avoir tout pour eux ne fonctionnent finalement pas.
J'ai eu l'impression, les 500 jours (plutôt l'heure et demie en vérité) durant, que cette histoire n'avait pas tant été écrite que vécue, que l'on avait juste placé 2 protagonistes dans une situation donnée, et qu'on les avait laisser agir à leur guise en se contentant de les regarder vivre et de retranscrire ce que l'on voyait dans le scénario. (500) days of summer est avant toute chose une comédie, et comptabilise en conséquence son lot de situations comiques, et pourtant tout semble crédible tant les personnages sont vivants, esquissés en trois dimensions et portés par des acteurs au charisme tout sauf artificiel.

Alors entre deux fous rires, on est attendri par ce couple dont l'issue nous est connue d'entrée de jeu, et là on l'on pourrait craindre n'assister qu'au déroulement d'un ratage annoncé, on se prend au jeu de reconstituer le puzzle et de se laisser imprégner de ces petites phrases, réflexions sur l'amour jamais niaises qui s'attardent dans la tête jusqu'à ce qu'on réalise que tout cela a quelque chose de très vrai.

Et c'est finalement là l'ingrédient magique, la force première de (500) days of summer : parler d'amour sans plus nier le concept que l'idéaliser. Ça et l'humour ravageur, parce qu'un film qui vous fait éclater de rire à la toute première comme à la toute dernière seconde, ça ne peut être qu'un film absolument réjouissant.


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