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 Les douze travaux d'Asterix
Réalisateur : René Goscinny, Albert Uderzo, Pierre Watrin
Année : 1976
Acteurs : Roger Carel, Jacques Morel, Pierre Tornade
Pays : France


8/10 (1 critique)


Synopsis :
L'Empereur César ne supporte plus que le petit village gaulois résiste encore et toujours. Il propose alors un défi à Astérix, Obélix et tous leurs amis : s'ils remportent les douze épreuves qu'il leur soumet, il ne les attaquera plus.
 
Critique par Charlotte postée le 31-12-2009 à 18:48
Note : 8/10
Il y a de ces films qui vous font immédiatement penser aux fêtes de fin d'années même si, dans le scénario, rien ne touche de près ou de loin à ces rites immuables. Les douze travaux d'Astérix est de ceux là pour moi, au même titre que Astérix et Cléopâtre ou le Daisy Town, mettant en scène Lucky Luke et son "Square Dance exceptionnel".

Je me souviens ces quelques jours qui annoncent la fin de l'année, juste après Noël. Ces journées passées en pyjama à jouer avec les cadeaux nouvellement reçus. La joie de pouvoir se blottir sur les canapés, dans le salon, et de regarder les traditionnels dessins animés que la télévision propose toujours en cette période de froid. La jubilation de revoir, pour l'énième fois, un dessin animé dont on connait chaque dialogue, chaque intonations de voix, chaque bruitage marquant un moment fort.
"Et le petit toast qui va avec."
Et de réciter, de concert avec les personnages crayonnés, les dialogues devenus savoureux avec les ans.
"Par Osiris et par Apis, regarde moi bien. Tu es un sanglier, tu es un sanglier."

Les douze travaux d'Asterix est, pour moi, l'une des meilleures adaptation des aventures des Gaulois. Les oeuvres d'Uderzo et Goscinni se démarquent de par leur humour souvent anachronique et parfois sarcastique, des clins d'oeils malins qui font rire petits ou grands. Dans ce dessin animé, on retrouve ces anachronismes aussi souvent que dans la bande dessiné, et ce dès le début du film lors du panoramique sur la forêt révélant vieux matelas et autres déchets déposés là aujourd'hui, ou lorsque, plus tard, César dit à Brutus d'arrêter de jouer avec ce couteau, qu'il va finir par blesser quelqu'un avec ça, tout en jetant un regard en coin au spectateur devant son écran.

Les épreuves ayant pour but de vérifier si ces irréductibles Gaulois sont ou non des Dieux se succèdent, vite. Très vite. Bien plus vite que dans mon souvenir d'enfance. Les trois premières passent vite mais finalement, le plaisir de retrouver ces séquences légendaires reprend le dessus. La course contre Kermes le Perse qui nous permet de voir, l'espace de deux secondes, Oumpah-Pah l'Indien se battre à coup de tomahawk, la "bêêêête" qui nous rappelle qu'Obélix a "toujours faim à midi douze", ou encore la légendaire maison qui rend fou qui met enfin un visage sur l'organisation générale des administrations.

Le scénario reste simple, finalement, mais les traits d'humour glissé tout le long de la trame tissée par René Goscinni avec l'aide de Pierre Tchernia et Albert Uderzo sont autant de flèches décochées qui nous plaquent un sourire sur le visage.
Le travail des doubleurs est, lui, tout simplement génial. Pierre Tornade est et restera la véritable voix d'Obélix ("Qui c'est qui est gros ?") au même titre que celle de Roger Carel fera, toujours, penser à celle d'Astérix.

Ce film n'est peut-être pas le meilleur film que j'ai jamais vu, mais à mes yeux d'enfants il est et restera toujours un traditionnel film de Noël. L'un de ces films qu'on est heureux de regarder lorsqu'il fait froid dehors, qu'on s'accorde une journée pour ne rien faire, niché sous la couette, en pyjama.


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