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 Prédateurs
Auteur : Maxime Chattam
Année : 2007
Langue d'origine : français


7/10 (1 critique)


Histoire :
Ils sont déjà parmi nous... Une guerre sans nom. De jeunes soldats sauvagement mutilés dans des mises en scène effroyables. Mais l'ennemi n'est pas le coupable. Pour le lieutenant Frewin, fasciné par le langage du sang, il ne peut s'agir que d'un psychopathe, un monstre de ruse et sadisme, un prédateur cruel et archaïque qui va les décimer un par un... Renouant avec la veine de sa Trilogie du Mal, Maxime Chattam nous propulse dans un vortex de terreur, imposant une fois encore son univers mystérieux et sanglant. Plus qu'un thriller, un guide de survie !
(mot de l'éditeur)
 
Critique par Virginie postée le 07-11-2008 à 18:16
Note : 7/10
Quand on connaît un peu Maxime Chattam, il y a de fortes chances pour que l’on se soit agréablement laissé (sur)prendre par « Les Arcanes du Chaos ». Alors, on rentre dans « Prédateurs » en confiance.

Il faut dire que le début est déstabilisant. Situer l'action pendant une guerre sans préciser laquelle, c'est comme indiquer que le temps aura encore une fois le lecteur à la fin et qu'il faut qu’il soit attentif aux détails. Au final, le roman ne s'est pas fini sur une histoire de temporalité, de mauvais endroit au mauvais moment. Mais je n’en dévoilerai pas plus.

Pourtant le fait de n'avoir aucun repère n'est quand même pas anodin. L'histoire débute à la veille d'un départ pour un débarquement important et s'étale pendant la guerre. Quelle guerre on ne saura pas. Forcement on y associe la seconde guerre mondiale. Pourtant, les méthodes de recherche pour trouver l'assassin qui sévit semblent d'un autre temps, d'un point de vue matériel. A l'opposé, elles sont contemporaines dans la manière d'aborder la psychologie du meurtrier. L'ensemble ayant tendance à pousser le lecteur encore plus profondément dans cette réalité littéraire. Ce tueur dont on ignore l'identité, son nombre, et ses intentions sévit en commettant chaque fois des meurtres assez glauques et très bien préparés.

De fait, ce huit clos qui n'en est pas un nous emporte. On est happés, forcément, et un bout de notre cerveau décide de vivre quelque part dans un monde parallèle avec eux. Eux: des personnages aux failles évidentes qui arrivent même par moment à nous faire douter de leur engagement et de leur sincérité. Bien entendu l'histoire d'amour est aussi là pour rajouter un brin de romance à l'intrigue.

Certaines fois les ficelles semblent trop évidentes pour qu'on marche, principalement quand l'auteur s'amuse à culpabiliser à nos yeux ses personnages qu'on aime trop pour y croire une seconde. Mais dans l'ensemble on prend plaisir à suivre l’auteur et c'est le principal.


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