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 Melancholia
Réalisateur : Lars Von Trier
Année : 2011
Acteurs : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg and Kiefer Sutherland
Pays : Danemark, Suède, France, Allemagne


9/10 (1 critique)


Synopsis :
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre... (source allociné)
 
Critique par Mathilde postée le 20-10-2011 à 11:22
Note : 9/10
Lars Von Trier est l’un de ces réalisateurs avec lesquels je ne sais jamais à quoi m’attendre. J’adore certains de ses films, j’en déteste d’autres. Melancholia démarre sur cinq minutes de figures de style en slow motion, très romantisme allemand sur fond de Wagner. Puis, le film est introduit par une scène comique, rafraichissante, qui laisse présager le pire quand on connait un peu le réalisateur. Cela ne durera donc pas.
Nous découvrons vite les deux protagonistes, les sœurs Justine et Claire. La première interprétée par Kristen Dust, pleine de vie, vient de se marier, mais sombre tout à coup dans une mélancolie inexpliquée et devient un personnage froid, distant, incapable de se débrouiller. La deuxième interprétée par Charlotte Gainsbourg, femme mariée et mère d’un garçon, se soucie du bien-paraître et cache ses angoisses grâce à son mari John (Kiefer Sutherland) qui prend les devants dans chaque situation. Le film se divise en deux parties : le mariage et quelques mois plus tard.
La première partie, celle de Justine, traîne quelques longueurs et même si a posteriori, on comprend pourquoi, l’attitude de Justine en jeune mariée déstabilise sur le moment. A noter les excellentes interventions de Charlotte Rampling en mère acariâtre.
La deuxième partie, celle de Claire, renverse les rôles et laisse plus de place à la relation entre les deux sœurs. Le personnage de Claire y prend toute sa mesure, jusqu’alors un peu effacé par les excentricités de Justine. La musique, les plans, tout y est envoûtant jusqu’à un final très intense qui paralysera certains spectateurs dans la salle. Je ne vous en dévoile pas plus, même si l’issue fatale se dessine dès les premiers instants.
Sous l’œil attentif de Lars Von Trier, chaque scène est conçue comme un tableau et les deux actrices principales font un sans-faute, tout comme Kiefer Sutherland qui m’a beaucoup surprise (en bien). Qu’on aime ou pas, on ne ressort pas indemne de cette séance après une fin d'une intensité peu courante au cinéma.

Critique/Festival de Sitges


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