Après avoir vu ce film au festival de Sitges en 2011 et étant donné sa sortie en salle en France, je me dois de poster une critique sur The Raid.
Je ne suis pas une fan absolue du film d’arts martiaux. Néanmoins, quand un bon film du genre se présente, je ne crache pas non plus dessus. Je suis même allée plus loin après le visionnage de The Raid, je me suis prosternée. Cela faisait assez longtemps qu’un film d’arts martiaux ne m’avait pas autant emporté avec lui au rythme des uppercuts et du bruit de la dent qui se déchausse.
Ne cherchez pas de scénario : le film n’en promet pas, ce n’est pas son but. La chorégraphie des combats est l’essence même de The Raid, sa raison d’être et là-dessus, il ne fait pas que tenir ses promesses. The Raid va plus loin d’où les louanges dithyrambiques des connaisseurs du genre comme des simples mortels.
A chaud après le visionnage presse au festival de Sitges, j’ai eu l’impression d’émerger d’un concert animé avec une salle chauffée à blanc. J’étais moi-même euphorique et j’ai longtemps cru que mon souvenir très enthousiaste du film tenait pour beaucoup de l’ambiance de la salle de cinéma, de cette soirée particulière où des astres se seraient alignés pour nous faire passer un bon moment.
Du coup, j’ai revu seule le film dans mon petit appartement et retrouvé les uppercuts et les dents qui se déchaussent. Je suis redevenue euphorique. The Raid, c’est vraiment trop bien.
Faut juste pas trop tourner de l’œil quand les os craquent.