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 28 weeks later (28 semaines plus tard)
Réalisateur : Juan Carlos Fresnadillo
Année : 2007
Acteurs : Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner...
Pays : Angleterre


6/10 (1 critique)


Synopsis :
Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires.

Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.

Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.

Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
 
Critique par Evelyne postée le 03-02-2010 à 10:59
Note : 6/10
28 jours plus tard racontait le réveil d'un comateux en pleine invasion de zombies, des zombies d'un genre vivace, capables de courir et de se battre avec autant de force qu'un vivant. En cela, le film était terrifiant, et diablement efficace, d'autant que la réalisation de Danny Boyle ne souffrait d'aucune faiblesse. 28 semaines plus tard remet le couvert, avec une équipe différente, mais chapeautée par le même Danny Boyle. La présence de Robert Carlyle et Rose Byrne le confirme...

28 semaines plus tard n'est pas un mauvais film. La réalisation est soignée, emplie de trouvailles pour susciter l'effroi et varier l'esthétique. Multiplicité des points de vue, caméra à l'épaule, vue nocturne, musique, tout est soigneusement étudié pour nous faire sursauter à chaque apparition de zombies. Les rebondissements sont nombreux aussi, et certains "twist", notamment au début, suffisamment surprenants pour réveiller l'intérêt de l'histoire.

Et pourtant... et pourtant il manque à ce film une certaine originalité de ton pour marquer véritablement les esprits. Malgré les rebondissements, la fin est courue d'avance. La critique voilée du comportement de l'armée américaine dans les situations de crise est trop voilée justement pour en faire véritablement un film engagé, amenant à la réflexion.

Pour continuer à se délecter de l'univers de 28 jours..., on lui préférera l'excellente et terrifiante mini-série anglaise Dead Set, dont l'image de fin me hantera bien plus longtemps que celle, vue et revue ailleurs, de 28 semaines plus tard.


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